Compost communal : distribution et passage de relais

La distribution de compost, samedi dernier, a marqué le passage de relais entre le Valtom et le SBA pour l’animation du projet. Où il a été question d’épluchures, de larves de cétoine et de relancer l’idée d’un deuxième composteur à Lissac.

Samedi dernier, c’était distribution de compost autour des bacs derrière la salle du Bourg. Même sans le pot convivial, l’ambiance était sympathique… et citoyenne. Car le rendez-vous est l’occasion de rappeler les bons gestes pour un compost de qualité – pas d’œufs, pas de viande… mais les coquilles d’œuf oui ; ne pas oublier de recouvrir nos détritus de matière sèche, etc.

L’occasion aussi d’observer comment les larves de cétoine « digèrent » nos épluchures ménagères et les transforment en une riche nourriture à mélanger aux apports de terreau de nos jardins… Tout cela sans passer par la case jardinerie, ni la case ramassage des ordures : un bel exemple d’économie circulaire qui fonctionne à Saint-Maurice depuis cinq ans et produit, selon nos animateurs, un compost de bonne qualité.

Référents compost, membres de l’association Trois Gouttes d’eau, habitants, ainsi que Sophie De Rosa pour représenter la municipalité, se sont réunis autour de Tarik, notre correspondant au Valtom et animateur de ces temps de sensibilisation et de convivialité.

Le rendez-vous marquait aussi le passage de relais entre le Valtom, qui a pour rôle d’initier les projets de recyclage des déchets, et le Syndicat du Bois de l’Aumône, qui va prendre le relais pour continuer à animer cette initiative.

Lissac aussi ?

Rappelons que toute personne désirant participer au projet – pour apporter des déchets et/ou récupérer du compost – doit se signaler auprès des référents (vous pouvez le faire via notre association, en nous laissant un message ici). Cela permet de vous tenir au courant des consignes ou des rendez-vous.

Nous lançons aussi un appel aux habitants de Lissac qui seraient intéressés, de façon à relancer le projet d’un deuxième composteur dans cette partie de la commune.

Ces gestes pour la planète, à notre modeste échelle, contribuent sinon à « réparer » le climat, du moins à modifier nos habitudes de vie dans un sens plus vertueux, plus censé, plus économique et même… plus convivial. C’est ce qui les rend enthousiasmant !